La bonne typographie
Comment choisir la bonne typographie ?
Dans l’inconscient collectif, chaque famille de police d’écriture véhicule une symbolique : moderne, sérieuse, créatives, …etc.
Il en existe deux grandes familles :
- Les polices dites « à empattements » ou « serif »Â forcent le respect, la tradition. Elles sont plutôt classiques et utilisées par des marques souhaitant imposer une forme de respect, de sérieux.
Elle sont associées à une notion de stabilité à cause de l’ajout de petits extensions à chaque extrémité des caractères dont une théorie suggère que ces empattements seraient issus de la trace laissée par la plume ou le pinceau lorsque la main s’élevait en achevant le geste d’écriture manuscrite… - A l’inverse, les typos « sans serif »Â dites « sans empattement » ou « linéales » sont plus modernes. Elles se sont grandement imposées depuis l’arrivées des écrans, facilitant ainsi la lecture.
A la fois géométriques, équilibrées et minimalistes, elles étaient déjà utilisées sur des affiches publicitaires dès le XIXe siècle. Non moins stables, elles assurent clarté de transparence.
En design graphique, on peut tout à fait opter pour l’association de ces deux familles typographiques l’une à empattements, et l’autre sans. On privilégiera alors la police serif pour les titres, et sans serif pour les paragraphes de textes.
Une typographie spécialement conçue pour les dyslexiques
On ne le sait pas toujours mais la difficulté de lecture apportée par la dyslexie peut être accompagnée afin de limiter l’échec scolaire, d’améliorer la vie professionnelle ainsi que l’estime de soi… On peut tout à fait privilégier les typos bâton ou linéales pour faciliter la lecture comme Arial, Tahoma et Verdana, la Myriad Pro conçue par Adobe, est également recommandée ainsi que la Trebuchet MS.
C’est également dans cette perspective qu’Abelardo Gonzalez a créé une typographie totalement gratuite qui facilite grandement la lecture pour les personnes touchées par ce handicap : OpenDyslexique.
La Century Gothic fait, quand à elle, plutôt partie des « polices de cahier« , c’est-à -dire des polices recommandées pour l’apprentissage de l’écriture pour les dys.
Visuellement, on reconnait ces logos qui, pourtant, ne comportent pas le nom de leur marque…
Ce talentueux graphiste italien @abrate_emanuele interpelle en utilisant simplement les polices de caractères de logos connus et reconnus de tous·tes, il nous embarque dans les codes graphiques et visuels de chaque marque.
Aussi, au travers de son projet graphique appelé « Which font was used« nous découvrons que bons nombres de grandes marques ne ré-inventent la roue : les bonnes vielles typo sans serifs type Avant-garde, ou Futura semblent bien s’ancrer dans le temps et dans la mémoire collective !





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